Opération «tri de jouets»

Ses joujoux sont partout. Cela vous rend complètement fou. C’est eux ou vous! jouets

Les jouets d’Alex envahissent petit à petit tout votre appartement. Il y en a dans la cuisine, sur le balcon, dans le salon, à la salle de bains… Vous ne pouvez pratiquement plus faire un pas sans marcher sur une voiture, une peluche ou un patin à roulettes. D’ailleurs, si vous craquez aujourd’hui, c’est parce que vous avez posé, hier soir, votre pied nu et menu sur les trois briques Lego qui traînaient négligemment sur le carrelage de vos WC depuis le week-end dernier. Aïe!

Face à cette avalanche qui menace votre foyer, une seule solution: le tri! Mais comment s’attaquer à cette montagne de jouets? Dans son ouvrage intitulé La vie simple, mode d’emploi – Spécial mères de famille (First Editions), la guide Elaine St James trace deux voies pour atteindre l’objectif fixé: le radical «coup de balai» ou l’époussetage homéopathique.

Trois catégories

Dans le premier cas, il faut prévoir une journée entière de travail acharné, car la manœuvre consiste à tout sortir de la chambre d’Alex et à n’y remettre que ce qu’il emploie encore. Il «suffit» ensuite de trier les objets qui encombrent votre couloir en trois catégories (poubelle, «cadeaux» pour les proches et dons pour les œuvres caritatives), puis de s’en débarrasser au plus vite afin de ne pas conserver ce machin idiot qui pourrait éventuellement être utile un jour.

Même combat pour la seconde méthode, mais en étalant la tâche sur la durée (une heure, la première semaine, pour la commode; une autre, la deuxième, pour l’armoire, etc.).

Elaine St James propose de planifier ce pensum, d’en faire «une institution annuelle ou semestrielle», d’essayer de le transformer – elle ne donne malheureusement pas la recette! – «en événement amusant».

Avant de recommencer…

Elle estime, en effet, nécessaire la participation active et souriante des mômes à ce grand ménage. «Ils savent avec quoi ils jouent et de quel jeu dépend la petite pièce que vous venez de trouver», précise-t-elle. «Ne faites pas ce tri en douce, quand votre enfant n’est pas là, ajoutent Christine Brunet et Anne-Cécile Sarfati dans leur livre Petits tracas et gros soucis de 1 à 7 ans (Albin Michel).

Vous développeriez son hostilité et sa méfiance. Il trouverait votre acte injuste. Lorsqu’il s’agit de jeter ou donner, demandez-lui son avis et respectez-le.» Et de conclure: «Cependant, ne vous faites aucune illusion: d’ici une semaine, la chambre de votre enfant sera à nouveau «en bazar»… Mais pour lui (ndlr.: et surtout pour vous!), ce tri aura quand même été utile.»